On a perdu le Lundi 21 Janvier

Que c'est compliqué les décalages horaires, surtout celui la, entre Santiago et Auckland. Notre avion a décolé a 23h05 de l'aéroport international de Santiago du Chili, dimanche 20 Janvier. Le truc c'est qu'avec une douzaine d'heures de vol nous sommes arrivés mardi 22 Janvier a 5h du matin. ya comme un problème la non ??? Mais ou est passe notre lundi 21 Janvier ?

Cette journée du Mardi est un peu compliquée, car j ai pas dormi de 5h du matin a 22h heure NZ, histoire de me mettre dans le bain direct. Ca fait quand meme bizarre car a 5h du matin il fait nuit, et pourtant notre corps est habitué a ce qu il soit 13h. Et inversement en milieu d'aprem c'est l'heure d aller se coucher. Bref, on se prend le décalage horaire en pleine tronche, mais on nous a volé notre Lundi 21 Janvier et on veut le recupérer. C'est pas juste pourquoi vous avez votre Lundi et pas nous ? Est ce qu'on est plus jeune que vous d'un jour ? (Ou vous plus vieux)... A t'on percé l'espace temps ?

Carte du monde (centrée pacifique)

Vous voyez la ligne rouge sur la carte du monde, c'est le fuseau horaire qui nous fout dedans. A gauche de la ligne on est, admettons, un mercredi, il est 12h a Londres (13h a paris), 00H00 a Tahiti, et 24h00 a Auckland N.Z. Mais 00h00 et 24h00 c'est pareil, vous allez me dire ?

Il est minuit du matin a Tahiti et minuit du soir a Auckland. Ca veut dire quoi ? Ca veut dire que si on rajoute une minute a tout le monde, il est 12h01 a Londres, une minute du matin a Tahiti et une minute du matin a Auckland mais on est Jeudi !!!

D'ou notre perte de notre Lundi (en faite on a eu notre Lundi dans l'avion, seulement il a durée environ 8 heures, qu'on a passé a essayer de dormir)

Bref, pour recuperer notre Lundi 21 Janvier 2008, il faudra refaire un tour du monde dans l'autre sens. Un futur projet en préparation...

Un autre point important, vous remarquez que la ligne rouge de passage des 24H est comme par hasard en plein pacifique. La nature fait bien les choses (GMT Greenwitch Mean Time passant en Angleterre, la nature étant bien foutu ya que de l eau de l'autre cote de la terre.)

Et oui, imaginer un peu que l'australie soit en plein dedans, la ligne passant en plein millieu du pays. Et bien ce serait sympas de faire des allers retour entre les deux, par exemple le lundi matin on passe la ligne d'ouest en est pour se retrouver dimanche du coup on bosse pas. Et inversement le jeudi soir, on va cote ouest pour passer directement au vendredi soir.

Enfin bref, ca reste quand meme un beau bordel tout ca.

Yann.V

Delire : Le regime minceur

Pour info, seulement quelques prises ont suffit grace a mes talents d'acteur exceptionnel (Luc ma dit l'autre jour (Luc Besson bien entendu), je ne t'engage pas car faut que je justifie mon budget, avec toi en trois jours c est plie et j'aime bien glander sur les plateaux et faire du rab).

Tous les objets ont ete trouves sur la plage, impro totale, adaptation a l'environnement et utilisation des ressources naturelles font aussi parti de mes qualites dans un milieu hostile.

Joue aussi pour le theatre, les bals masques ou les anniversaires surprises pour les enfants (clown ou magicien). Tel : 021 65 62 88

Merci public

Bilan - Chili

Yann voulait un bilan du chili. Gonflé le mec, on passe une semaine dans un pays qui s'etend sur plus de 4300 bornes et je dois lui pondre un article ! Nous ne nous sommes pas rendus en dessous de Santiago et donc le sud du chili et l'argentine devrait faire l'objet d'un prochain voyage...

Photo pas prise par Herve, qui avait lamentablement oublie l'appareil

Bon, le Chili, apres la Bolivie, c'est un veritable retour a la civilisation. Nous avons quitté la grande pauvrete : un exemple : A San pedro de Atacama, les enfants font du vélo. En bolivie, ils travaillent.
C'est le pays le plus developpe que nous ayons fait et donc le cout de la vie est relativement eleve notemment pour les transports.



On a aimé

• Les gens vraiment ouverts, aimables, serviables
• Observatoire Mamalluca dans la region de la Serena : magnifique ciel étoilé
• Valparaiso, joli ville coloree et agreable
• Le papier qu'on peut enfin jetter dans les toilettes et non plus dans une poubelle.
• Le cote ultra touristique de San Pedro (ya des tas de filles mega sexy)
• L'hostal a Santiago vraiment cool as fuck, et la ville plutot belle et riche.
  

On a pas aimé

• Le cote ultra-touristique de San Pedro d'Atacama (herve)
  
• Le cout de la vie elevé

Yann: C´est vrai, ce bilan ne vaut pas grand chose car on ne fait que la moitié du pays et pas à fond. En même temps il n´était pas prévu de rester aussi longtemps au Chili, le plan initial était de prendre un avion entre La Paz et Santiago, mais je voulais faire le Salar de Uyuni, du coup on a tout fait en bus.

Herve : Santiago belle? il s'enflamme un peu quand meme.

Bilan - Bolivie

La bolivie est le pays le plus authentique mais aussi le plus arriéré d'amérique Latine. C'est LE pays andin. C'est l'aventure en mode Roots, si vous etes fait pour l'hotel Carlton, passez votre chemin. La pauvreté est globalement presente partout. Ce qui est marquant apres avoir fait plusieurs pays, on doit bien le dire : c'est la saleté : saleté des locaux et des toilettes et, souvent aussi, la saleté des gens. Neanmoins, dans ce pays qui recele des paysages extraordinaires, l'aventure est presente partout!

On a aime :

• La isla del sol au Lac Titicaca
• Les truites au Lac Titicaca
• 4x4 au salar d'Uyuni et sud Lipez, avec ses désert, montagnes, lagunes et geysers.
  
• Le cout de la vie vraiment peu cher. ( 10 centimes d'euros l'heure d'internet, les repas entre 1 et 3 euros, des nuits a 3 euros)
• L´effet mirroir du salar vraiment sensationnel, une sacrée expérience.
  

On a pas aime :

• la bouffe en général : tomber malade est normal : Yann s'est mis en mode "Snickers"
• L'agence Colque tour à Uyuni, bande d'amateurs (Chauffeur bourré un matin et infecte)
  
• Potosi pourtant chaudement recommandé par les guides.
• Le coté : "everything is organised and everything is secured": c'est à dire, l'organisation deplorable des gens (pire que l'andalousie) et la fausse securité.
  
• les gens, le manque de respect est souvent de rigueur. (manque d'education?)

Hervé : la Paz merite un coup d'oeuil meme rapide (1 journée), c'est quelque chose de tres different, on est bel et bien dans un autre monde.
Yann : la Paz c´est nul.

Bilan - Perou

Voila un pays interessant puisque nos avis divergent ! Le perou, c'est immense et il est vrai que les plus beaux paysages se situent au sud et nous venions du Nord. On ne parlera pas de Lima que nous avons volontairement zappé.

On vous recommande de bien prendre le temps de vous habituer a l'altitude. Par exemple, si au Mexique, a peine douché, on transpire apres avoir mangé, au Perou, on peut constater l'acceleration de son rhytme cardiaque apres s'ètre lavé les dents !

Autre exemple, nombreuses sont les galettes posées dans le bus sur le trajet Lima-Cusco!

Copyright Herve. K 2007

On a aimé : yann et hervé

• Cuzco et son cadre : la plus belle d'amerique latine
• le Canyon de Colca et la vue d'un condor
• Le machu picchu et le Wayna picchu
• Le survol des lignes de Nazca et le cimetière inca
  
• Les pyramides moches (c´est un ancien peuple, elle ne sont pas laides, quoi que avec le temps...)

On a pas aimé : Yann et hervé

• La traque au touriste sur les marches et sur la place principale de Cuzco
• Le prix du train et de l'acces au Machu Picchu (Compter 120 dollars de Cusco pour 2 jours tout compris)
  
• Puno : ville globalement moche!

Hervé a aimé en plus :

• Le depaysement andin, les andes
  

Yann n'a pas aime en plus :

• Dans l´ensemble c´est un beau pays, et certains passages sont historiquement interressants. Les plages sont laides, et la cote désertique. Mais qu´on arrete de me vendre le Pérou comme LE truc a faire en Amérique du Sud. L´Equateur et la Bolivie sont pour moi beaucoup plus intérressant. On en a trop dit sur le Pérou et pas assez sur ses pays voisins.

Bilan - Equateur

L'equateur est un petit pays qui a beaucoup à offrir. Nous avons mis l'accent sur les andes et nous n'avons pas fait l'amazonie ni les galapagos ( budget sérré oblige). Neammoins nous avons adoré.

On a aime :

• le Quito colonial et le resto francais : A la bonne Franquette
• Le trajet grandiose Quilotoa - latacunga (en passsant pas Zumbahua)
• Laguna de Quilotoa
• Descente en VTT du Chimborazo et aussi Baños - Rio Verde
• Baños
• Les gens sympas

On n'a pas aime

• Le vol de nos appareils photos a Quito!
• La ville de Riobamba
• L´altitude et le froid à Quilotoa. (Maux de tête et problèmes respiratoires)

Bolivie : 4X4 au Salar de Uyuni et au Sud Lipez

Apres une arrivee plus qu'épique sur Uyuni situe a 3600 metres d'altitude, nous voici prets pour decouvrir des paysages réputes extraodinaires et parmi les plus beaux d'amerique latine. Nous contactons l'agence "Colque tour" pour partir en 4X4 trois jours, moyen de locomotion indispensable en periode de pluie et en l'abscence de route goudronnée.Nous prenons une agence que nous croyons reputée car les enlisements et les galères sont nombreuses dans cette région.

Nous approchons le Salar de Uyuni = desert de sel. La distinction entre le ciel et la terre devient progressivement impossible. Ici, tout est reflet et luminosité. Nous faisons les zouaves sur le sel.

Le lendemain, nous decouvrons que le chauffeur à bu, trahi par son haleine. Il rale, bougonne, il se plaint qu'on ne lui pose pas assez de questions, comme pout s'eviter d'avoir a parler. Tout ca devient vraiment flippant. Mais qui est ce guide ?

Le guide est un veil homme sauvage et pressé dont les cernes sont impressionnantes. C'est un "pilote professionnel" qui travaille depuis plus de 10 ans sur ce circuit! Bref, autant de justification pour rouler vite, comme un cingle. On pense vraiment qu'il va planter une roue ou nous planter tout court.

Enfin, malgre tout nous apercevons de paysages incroyables, lac peuplés de flamands roses, cimes de montagnes enneigées, desert. Le jeu que se livre le soleil et les nuages transforme les montagnes qui deviennent multicolores. Plus loin, nous depannons des touristes dont leur 4X4 a rendu l'ame. Ca caille, nous somme a la limite pluie-neige vers les 4800 metres. Notre chauffeur se remet de sa cuite. Il appelle notre periple "el turismo de aventura". Plus loin encore, les vents violents ont faconné la nature de telle sorte que des arbres de pierres "Arbol de piedra" se sont levés. Nous atteignons notre "hotel" situe pres d'un lac orangé peuplé de flamands roses.

Le soir, la grande question, apres plusieurs parties de cartes avec des neozelandaises et des allemands, la question est : comment va t'on retrouver notre chauffeur demain?

Plutot bien, en fait, apres un lever a 4h30 du matin, il est totalement changé, en forme. Au lever du soleil, a plus de 4800 metres, nous apercevons des Geysers. "Incredible pero cierto" : Incroyable mais vrai. Au lever du soleil, la fumée s'echappe du sol avec des odeurs de souffre. Plus loin encore, nous passerons la frontière chilienne. Clameur des bresiliens dans le bus : Olé, voici le retour à la route goudronnée.

Hervé.K

Made in Bolivia

Depart : 12h pétante de Potosi, direction Uyuni, célèbre pour son "salar". Bon, il est 12h10, on arrive au comptoir de la compagnie "Tran Turismo Emperador" à l´arrache complet, le bus n' est pas encore la... (des fois, il faut compter sur le manque de professionalisme des latinos, et ca marche !!!).

Il reste 2 places, ok banco, je dis à Hervé "achetes les billets, je file chercher de la bouffe" (car il y a 6h de trajet qui se sont révélées être plutot 8h, et rien dans l´estomac). Petite surprise, les deux seules places restantes ne sont pas à coté, elle sont même carrément à l´opposé, une au milieu tout au fond, et l´autre, tout devant dans la cabine chauffeur (il y a souvent une paroi qui sépare le chauffeur de l´arrière du bus). Après un malheureux pile ou face, je me retrouve donc à l`arrière du bus, et ce que je redoutais pour le Pérou, arriva en Bolivie...

Pour commencer, une dame avec ses 3 bébés chèvres était assise à ma place. Gentleman traveller que je suis, je me dis, je vais aller ailleurs, sauf que je me suis fait virer à chaque place, et au final, 6h debout ne me convenait pas du tout. Du coup, j 'ai decidé de virer aussi la bolivienne. Moins gentleman, mais en Bolivie on apprend vite à ne plus respecter certains concepts occidentaux, comme la galanterie, le respect, l´aimabilité, la confiance et j´en passe...

Donc, me voila sur ma place arrière, enfin ma demi-place car une grosse mama à ma gauche recouvre l´autre moitié de ses gros bourlets. A ma droite, deux chicos s´occupent d´une des chèvre de la bolivienne pendant qu'elle s'occupe des autres (dont une découverte que bien plus tard, caché dans un sac). Pendant que les chèvres beuglaient (c´est bien "beugler" pour une chèvre non ?), deux jeunes, juste devant, commencent à mettre une radio suffisamment fort pour tout le bus...

Bref, sur le moment, c´est très...disons folkrorique... Mais 6h de trajet dans ces conditions, ça tape sur les nerfs, je me mets en mode zen attitude,en me disant que j´ai tout mon temps pour m´ennerver plus tard... j´entreprends de regagner du terrain sur la mama, a coup d´épaule discret quand elle bouge, ou de mouvement furtif de bassin... tout une technique ! J´ai du reprendre possession de mes 100% de siège en 1h je pense, mais quelle bataille et avec le sourire !

Au bout de 2h, le bus fait un arrêt au milieu de nulle part, une baraque pourrie dans une vallée ou seuls quelques buissons reussissent à vivre. Ca tombe bien, je descends et raconte mes aventures à Hervé qui me raconte les siennes. Disons que de son côté c´ést pas mieux. Devant ils sont 4, le chauffeur, deux gars qui s´échangent un sceau en guise de siège et Hervé sur un vrai siège. Après que ces gars aient soulevés le bus pour y trafiquer je ne sais quoi (pas rassurant au milieu d´un no man´s land), on décide d´inverser les rôles, pour voir qui a la place la plus pourrie de tous.

Je découvre donc l´univers que vient de quitter Hervé, un chauffeur rock´n roll avec ses lunettes noires, et un pti rectus le rendant amical mais peu bavard, et deux jeunes gamins qui passent leur temps à se taper dessus ou à se mettre des grosses mains au cul, avec parfois une "petite olive" au passage. Je décide de les ignorer et commence à ècouter mon lecteur MP3 (2000 ans d´histoire sur France Inter). J´ai eu le temps de me faire "Les Médecis", "La CIA", "La fronde", "Les Francs Macons", et deux ou trois autres émisions, bref au moins 2h30 d´écouler au milieu de paysages absents de toute vie (sauf des mousses et des buissons).

Vers la moitié du trajet on traverse un ptit village abandonné comme il y en a tant sur le parcours, et un autre bus nous double. Soudain, la vitre avant, côté chauffeur explose, faisant un bruit fracassant et me sort de mon émission culturelle. Sur le moment personne ne réagit, tout le monde regarde le morceau de vitre "mosaïqué" restant, essayant de comprendre ce qu´il venait de ce passer. Le chauffeur réalisant qu´il ne voyait plus rien demande à un chico de lui dégager le morceau de vitre éclaté devant lui, tout en continuant de rouler. Moi, je rigole de mon côté et trouve cette scène assez loufoque. On continue, comme si de rien était, le chauffeur étant même plus classe sous l´effet du vent.

Je décide de faire une vidéo de tout ca, et de partager un peu avec les chicos quelques cigarettes, l´appareil photo et mon lecteur MP3 (j´ai changé France Inter pour Astonvilla, d´ailleurs ils ont aimé).

Après 45 mains au cul, 18 baffes et une dizaines d´échange du sceau au tableau de bord entre les 2 chicos, mon lecteur me lache, plus de batterie.Il reste encore 1h, enfin c´est ce qu´on m´annonce, il y en avait encore 2. Nous sommes arrivés à Uyuni à 20h, la nuit s´était installée depuis quelques minutes, et l´effet était saisissant. Les rues était mal éclairées, révelant parfois des ombres, voire quelques visages intrigués au coin de rue. (oui, le bus sans vitre ca laisse songeur).

!

Voila un peu de cette journée qui pour moi fut assez épique

Yann V.

Hervé : ben, je crois qu'il a tout dit !

Les Indiens d'Amerique ou indigènes

Ce qui est frappant, en traversant toute l'amerique latine, c'est de voir le sort qui vous est reservé - à vous les indigènes. Que vous soyez, Mayas, Quechuas, Aymaras : On vous a oublié, a part les touristes pour des photos volées ou payées : qui s'interesse vraiment encore à vous?

Vous vivez en familles nombreuses, vos enfants trainent souvent dans la rue, jouent avec rien et mendient parfois. Les cireurs de chaussures et vendeurs de tout sont légions.Vous avez souvent troqué le costume traditionnel et le chapeau pour le jogging et la casquette. Pourtant issus de tres grandes civilisations, vous etes aujourd'hui encore en marge de la société. Comme cette nuit de noel, où vous etiez montez a Cuzco pour vendre de la mousse des andes afin que les autres puissent construire leurs crèches. Vous vous etiez endormis cette nuit là, sous des baches, entassés les uns sur les autres sur la place principale près de l'eglise.

En d'autre temps, en parcourant l'amerique latine, le Che avait decouvert vos conditions de vie épouvantables ainsi que le racisme auquel vous étiez confrontés, je ne suis pas certain que tellement de choses aient changées...

En Bolivie, par exemple, l'analphabetisme est de rigueur, vous vivez sous le seuil de pauvreté alors meme que votre pays dispose d'immenses richesses naturelles.

Je partage votre désespoir et mème si la route est longue, j'espere que la presidence d'un indien- Evo Morales a la presidence- sonnera le glas à tant d'injustices et ne sera que le debut d'une long retablissement pour vos peuples.

Hervé.K.

Yann: Ouais d´abord !

Bolivia - Lac Titicaca - Isla del Sol

Apres avoir quitte le Perou, nous arrivons a Copacabana, en Bolivie. Ce village est nettement plus agreable que Puno. Nous apercevons tres tot qu'il s'agit du lieu de villegiature de certains boliviens de La Paz qui viennent en famille se ressourcer sur le bord du Lac Titicaca. De la, nous nous rendons a la Isla del Sol a 1h30 de traversee. Nous nous laissons Guider par Arthuro, un gamin, rencontre dans le bateau qui nous emmene sur les hauteurs de l'ile a un Hostal. Premier gros effort avec le Sac a dos. Nous devons monter une succession de marche et continuer a grimper. Il est d'ailleurs etonnant de voir que la majorite des touristes ne rentrent pas dans l'interieur de l'ile. En tout cas, on arrive creve, avec le souffle coupe en haut et une grosse faim. On demande le menu (ils n'ont qu'une seule truite, c'est dommage, car les truites dans la region sont excellentes)!. A cote de nous, en ce dimanche, des indigenes Quechua, boivent (se bourrent la gueule) mais ca n'a pas l'air tres gai, ils pleurent parfois.(enterrement?).
Le lendemain, apres un lever de soleil, rate en raison des nuages, nous partons a la decouverte de l'ile. Que de montees epuisantes, on ne peut pas monter et parler en meme temps! Mais au bout du compte, un sublime panorama sur le Lac et une vue sur la cordillere. Magnifique. Au detour de ruines, nous aperceverons, en plein air, une messe catholique en Quechua! Cette ile est authentique, comme coupee du monde. Les moyens de locomotion, ce sont les jambes ou les anes. Pas de voitures, ni de velos. Par contre, ne prenez pas de photos de porcs en pleine nature, au risque de vous faire insulter en Quechua et demander une compensation financiere!