Moi c’est plutôt Vélo Boulot Dodo. Je sais, je suis un privilégié qui ne passe pas plus de 20 minutes dans les transports. En plus quand il fait beau par le parc c’est carrément agréable… Enfin bref, notre quotidien, j’entends par la celui des actifs se résume à gagner sa vie la semaine en ne pensant qu’a boire un coup avec les copains le weekend et de temps en temps prendre des vacances pour se distraire et arrêter de penser au taff. Substitut ou drogue éphémère, les vacances ne servent qu’à se dire, « moi aussi je suis parti et j’ai bronzé comme mes collègues ». Car en général, lorsqu’on en revient, ce n’est pas vraiment LE trip ou LE séjour qui marque une vie. Je critique un peu ce qu’il y a de meilleur dans l’année, ok, mais mes meilleurs vacances restent celles de mon adolescence insouciante, sans pression, ni comparaison avec les vacances d’un autre, ni même de comparaison qualitative par rapport à un autre séjour tout frais payés, hôtel *****, piscine, masseuse, cocktail… Non moi, mes meilleurs vacances restent celles de mon adolescence, 10 potes dans un camping une étoile (voir aucune) en bord de mer. Bière, plage, surf et nana, tout ça pour 50 balles la journée. Mais ça va peut être changer…Vous savez, depuis que je travaille, je ne suis jamais parti plus de 15 jours en vacances. A chaque fois, on a beau être en vacances, on a passé 3 mois à les prévoir, pendant qu’on y est on pense déjà à quand on va rentrer, comment on va reprendre le travail. Est-ce que j’aurai le temps de faire ceci, cela en rentrant? C’est plus fort que moi, j’en profite une semaine, et l’autre, ce n’est pas que je déprime mais je n’arrive pas à m’isoler du monde quotidien. « Faut prendre 3 semaines », je me suis dis. M’ouais, on prolonge l’insouciance d’une semaine…Et si on multipliait cette sensation de liberté, de paix, de joie, procuré par ces deux semaines de bonheur par 26 ? Où est-ce qu’on signe?« Quel heureux temps que celui de l'enfance et de l'adolescence ! Toujours à la jouissance du moment, oublieuse du passé, insouciante de l'avenir ». Philippe Aubert de Gaspé Libellés : Insouciance tour du monde, partir, tout lacher
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